Willem
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Willem Jacobus Marius van Beusekom (né à Weesp le 4 mai 1947) est le fils d'un vétérinaire; dès son plus jeune âge il développa une passion effrénée pour la radio et la musique, passion qui continuera, sa vie durant, à déteindre sur ses activités. « Tout enfant, je ne cessais de m'affairer avec la radio. Subjugué, je restais à l’écoute de ce gros truc. Plus tard, j'ai tenu des carnets dans lesquels je notais ce que je venais d'entendre. (...) Je compilais, à partir des programmes donnés dans les magazines, mes propres programmes. C'est alors qu'apparut Radio Luxembourg, station sur laquelle j'entendis pour la première fois du rock’n’roll. Au lit, sous les couvertures, je suivais, sur ma radio portative, les top vingt Anglais, le carnet en permanence à portée de main. »

Passant outre à cette passion, Willem décida, après avoir passé son examen HBS (Hogere Burger School, une sorte de baccalauréat), en 1966, de se mettre aux études politiques et sociales qui serviraient ultérieurement de base en vue d'une carrière d'administrateur mais plus particulièrement de diplomate. « Je voulais entrer dans la politique. Plus tard, lorsque je me mis à suivre intensément la politique étrangère et que je découvris la rôle de la diplomatie, j'en étais certain : j'allais devenir diplomate. Le trajet classique consistait à étudier le droit à Leiden pour passer ensuite par la « Het Klasje » (centre d'études dépendant du Ministère des Affaires Étrangères). Je ne voulais pas, récalcitrant à tendance gauchiste que j’étais, aller à Leiden et suis allé faire de la politicologie à la « Faculté rouge » d'Amsterdam. Bien résolu cependant à entrer ensuite dans la diplomatie. »


Les choses se passèrent différemment. Moins de deux ans plus tard, Willem fait partie, en tant que membre indépendant, du jury du programme de télévision de KRO (Katholieke Radio Omroep) « Disco duel » présenté par Herman Stok – programme qui était, en quelque sorte, le successeur du fameux « Top of Flop » (Top ou Echec). WillemAvide de découvrir le métier, il fait ses armes en tant qu'assistant de production pour le programme de VARA « Een opvallend vrolijk gevarieerde visite » (une visite variée étonnamment joyeuse) qui, sous la houlette du présentateur Kees van Maasdam et du producteur Co de Kloet (sr.), fait le tour du pays. Jusqu'au jour où Van Maasdam doit, pour une fois, s’absenter et que Willem van Beusekom se retrouve micro en mains. Un an plus tard, au cours d'une des nombreuses rondes de gestation d'idées de programmes il présente une proposition bien ficelée pour « Poprecontructie », son premier programme de radio à lui. « Hilversum n'a pas la pratique des analyses en profondeur; les réactions que j'observe me permettent de déduire que les auditeurs se répartissent en deux groupes. La première catégorie, dont l'âge se situe aux alentours de la trentaine, écoute subjugué par le facteur nostalgie. L'autre est celle des adolescents approchant de la vingtaine. N'importe qui peut passer un vieux morceau des Beatles, mais ce qui intéresse les auditeurs est d’en connaître les antécédents. » Avec « Popreconstructie »
Willem van Beusekom défriche des archives, exploite les discothèques et semaine après semaine, fait revivre, épaulé par ses auditeurs, une part importante de l'histoire de la pop musique. Commençant à avoir un certain crédit, il présente d'autres programmes, le plus connu d'entre eux étant Elpeetuin (le Jardin des disques LD). « Je n'ai jamais été le prototype du disque-jockey. Je n'ai jamais réussi à apprendre ce métier. J'ai toujours été quelqu'un qui devait entrelacer la musique d'informations y ayant trait. » Après cinq ans en tant que pigiste il entre officiellement au service de VARA en 1974.

Vision
Rêvant, depuis le début, de tenir la barre, Willem van Beusekom paya de sa personne dans le circuit des réunions et des concertations. Il possède également une vision claire de ce que sont tant la musique que la radio. Ceci eut pour conséquence de lui voir attribuer, quatre ans après son entrée en fonction, la responsabilité du département de musique populaire qu'il continua de combiner avec sa fonction de créateur de programmes. Jusqu'au jour où - après une période d'intérim d'un an - il est nommé, en 1984, directeur radio par la direction de VARA. VARA sortait d'une période d'engagement politique et social intense et se trouvait à la veille d'une opération draconienne de réduction des dépenses en vue de sauver l'organisation de la ruine.
Willem van Beusekom fait des choix : « Je tiens à tout prix à conserver nos concerts classiques - les VARA Matinees. Ceci nous paraît être une contribution personnelle à la culture néerlandaise.
Cela implique cependant de gros budgets. Prendre un disque dans une armoire coûte bien moins cher. Il serait extrêmement désolant d'avoir à dire : l'aspect financier nous oblige à nous défaire de cette mission. »

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